Articles dans : Journal

Histoire des treize

Le mardi, 14 février 2017. dans Journal

Date de l'évènement : dimanche, 12 février 2017

Histoire des treize

  En l’an 2017, une troupe de randonneurs investit le marché de St Antonin noble val. Tandis que Jean Louis le hardi dévalise la fromagère, la belle Michelle disparait dans une échoppe. Après un moment d’hésitation, le groupe se ressoude et traverse vaillamment l’allée centrale. Ils ont fière allure avec leurs sacs à dos parfaitement harnachés et leurs bâtons aux cotés. Ils se lancent dans l’ascension du chemin de croix , et comme Louis XIII et ses barons ils dominent la vieille cité protestante. Affrontant les bourrasques et fendant les buis d’un pas alerte, ils trouvent refuge dans la grotte du Trassadou, tunnel naturel qui permet d’observer l’Aveyron depuis la falaise. La randonnée se poursuit sans danger et une halte sur les berges permet de se restaurer derrière une propriété isolée. Soudain, interpellée par une voix féminine la troupe est sur le qui vive, mais « la châtelaine » offre le café de bon cœur. Ragaillardis nos marcheurs se lancent à l’assaut de Brousse, empruntant la rampe vertigineuse qui rejoint la route de la corniche . Le panorama sur la rivière sinueuse et l’horizon forestier semble immuable depuis des siècles. Mais il faut remonter sur la crête en transpirant et dévaler à travers bois pour rejoindre la cité et sa taverne avant la nuit. Le jeu à treize se termine sur du Rugby à quinze et les bienheureux trinquent à la victoire . Ghislaine.

Larzac for ever

Le dimanche, 25 décembre 2016. dans Journal

Date de l'évènement : vendredi, 23 décembre 2016

Larzac for ever

Il fallait oser le Larzac ce 23 décembre 2016 ! Alors que le Tarn était plongé dans une dépression et que la brume étouffait la vallée, l'expédition semblait compromise. Mais le plateau nous réserve une surprise météo puisqu'un ciel dégagé nous accueille après Viala pas de Jaux. Dans cette vaste steppe, Guy déambule en connaisseur, zigzagant entre les buissons et nous invite à grimper les plus beaux sommets du causse ( 800 m) . Généralement hors des sentiers battus, nous franchissons les barrières sensées contenir des troupeaux invisibles. Quelques escarpements ayant survécus à l´érosion offrent des abris naturels mais aussi de rares bergeries en ruines aux magnifiques arcs en pierre. La pause-déjeuner est agrémentée par un cake au rhum de Claudine qui est une recette familiale " estouffadou" et un madiran transporté par Jean-François. La boucle se poursuit à un rythme soutenu, nous ramenant aux lavognes du Viala, ces abreuvoirs pavés si peu remplis qu´on peut comprendre pourquoi la pluie nous a épargné. Un arrêt à Roquefort conclu notre virée aveyronnaise, prochainement d'autres causses nous attendent. Merci encore à Françoise et Jean-François pour leur agréable compagnie et sa prudente maitrise de la route du retour dans la nuit et le brouillard . Ghislaine

Sejour à Tordères

Le jeudi, 17 novembre 2016. dans Journal

5 jours dans Les Aspres

Accueillies par des milliers d'étourneaux, nous voici arrivées en pays Catalan.

Un petit incident de crevaison sur l'arrêt autoroutier de Perpignan a retardé un peu notre arrivée au gitotel de l'ESAT de Tordères. Le gîte moderne et propre, avec mezzanine nous prépare déjà à la vie en altitude.

Mots croisés, scrabble, documentation amenée par Babeth, nous ne manquons pas d'occupations.

Soleil, vent, pluie, nous avons gouté à tout, sauf à la neige, admirée à l'horizon, sur le Canigou somptueux. Les vignes, aux couleurs chatoyantes ont charmé les artistes en herbe.

Boussole et carte en main, Paulette nous a orientées dans la bonne direction, quitte à jouer un Kho Lanta mémorable entre les ronces.

Ainsi nous avons pu accéder au Monastir Del Campo, au village de Castelnou, classé parmi les plus beaux villages de France, et aux crêtes de Serrabonne par des sentiers plus ou moins balisés.

Nous avons découvert Les Aspres, entre la chaine des Albères au sud, le Haut Vallespir, le Conflent et les Fenouillèdes au nord.

Merci aux organisateurs.   Michèle

Par bruine et par brume

Le lundi, 24 octobre 2016. dans Journal

Date de l'évènement : samedi, 22 octobre 2016

Par bruine et par brume
Par bruine et par brume L'Aude,le temps d'un week-end d 'octobre, où s'associent chasseurs et randonneurs pour parcourir les confins des hautes corbières sur le versant escarpé du mont Tauch. Francois a tout prévu, à partir de Maisons , le GR nous conduit sur les traces des cathares ! Tout est "parfait" comme disait Guilhem Bélibaste ,brulé au XIV à Villerouge-terménès, où un château bien conservé nous permet de terminer la ballade ,sous un parapluie et sur un chocolat chaud. Le gite de Larroque de fa est spacieux et confortable , et les victuailles à profusion sont un grand réconfort. La bouteille de moscatel  n'a pas survécue , la soupe de potiron, le pâté, les volailles , le gratin d' aubergines et les fruits de saison ont été dégustés avec entrain . Pour finir sur des châtaignes grillées qui plombent l'estomac ! Le lendemain, l'Aude comme on l'a jamais vue, sous la purée de pois et sans vent ! Rando dans la garrigue compromise mais l'un des plus beau village de France Lagrasse reste incontournable. Motivé notre petit groupe arpente les rues médiévales désertes, profitant d'une éclaircie pour s'engager sur le chemin de la chapelle ND de Carla, où la vue ne déçoit personne. Finalement, l'objectif " rando" est atteint, 25 kms en paysage méditerranéen dans des conditions météo hors normes mais aux couleurs de l'automne ( fruits d'arbousiers)        Nos remerciements aux G.O ,Francois et Pauline qui ont assuré avec bonne humeur et aux participants décontractés.(Guy, Henri , Francis, Paulette, Martine et Ghislaine) 22-23 Octobre 2016

SUR LE CHEMIN DE CONQUES A TOULOUSE

Le dimanche, 16 octobre 2016. dans Journal

J’avais proposé à la ronde quelques jours dans le Gers, début octobre. Aucune réponse ! J’en ai parlé le mercredi à Michou, qui m’a rappelé que nous avions projeté de faire le chemin de Conques à Toulouse. Pourquoi pas ?

En quelques jours, le projet prend forme. Mais une itinérance ne peut pas se pratiquer en grand nombre, surtout sur ce chemin-là où les hébergements sont encore peu nombreux. Finalement, nous partirons à trois, avec Rose-Marie.

L’organisation a été minutieuse.

Nous avons découpé le trajet de Conques à Villefranche de Rouergue en étapes de 15 km environ, distance adaptée à nos faibles possibilités. Nous nous arrêterons à Noailhac, Cransac, Peyrusse le Roc, Villeneuve d’Aveyron. Il faut compléter les renseignements du topo par la consultation d’internet, car il manque des hébergements. De plus, il faut prévoir les repas, car seul Noailhac nous assure la demi-pension et il n’y a aucun commerce à Peyrusse. Nous devions découvrir également que le seul commerce d’épicerie à Villeneuve d’Aveyron se trouve à un kilomètre au-delà de notre terrain de camping ! Heureusement, la boucherie locale offre un choix des plus intéressants.

Le balisage, quoique ayant parfois besoin d’être rafraichi, est très bien fait, les balises bien placées. Pas besoin de la carte au 25/000. Seul le topo suffit. C’est rare et précieux, car nous n’avons rencontré aucun autre randonneur.

Le parcours, bien vallonné les premiers jours, se fait plus calme par la suite. Le sentier, varié, voit alterner les panoramas des plateaux et les chemins creux le long des ruisseaux. Les chapelles, villages historiques, châteaux médiévaux en ruine ou en très bon état, assurent la note culturelle. Michou fait provision de photos pour ses aquarelles. Les troupeaux de vaches, moutons, chèvres, chevaux, nous regardent passer avec indifférence.

Comme tous les trajets en itinérance, chaque pas réserve sa petite surprise, sa rencontre.

Cerise sur le gâteau : à Galgan où nous prenons un café, le serveur nous a proposé d’amener nos sacs à Peyrusse à 5 kilomètres de là, avec sa voiture !

Bien sûr, là où un bon randonneur aurait mis 3 jours, nous avons pris 5 jours, trajets en voiture compris, mais c’est la preuve que, avec une bonne préparation, même de petits randonneurs peuvent prendre du bon temps.

Paulette

Le Mercantour par Béatrice

Le jeudi, 06 octobre 2016. dans Journal

Ce 25 aout au matin, dans les Alpes Maritimes, un petit groupe de randonneurs prêt à affronter quelques dénivelés, part motivé, à la découverte de la région Nord Est du Mercantour.

Nous allons parcourir des paysages alpins parfois rocailleux (on se souviendra de la baisse du Basto) mais aussi des vallées plus verdoyantes aux influences maritimes.

Quel plaisir de marcher en altitude en contemplant à l'horizon la baie de Cannes ou de Menton. Les plus courageux d'entre nous ont gravi le Mont Clapier (3045m) espérant voir la Corse mais la brume ne le leur a pas permis.

Pendant ce séjour, le soleil est au rendez-vous mais aussi les chamois et les bouquetins qui se laisseraient presque caresser. Les marmottes sont aussi de la partie.

Les fleurs, quant à elles, sont plus rares en cette saison mais myrtilles et framboises sont mûres à point, un vrai délice.

Notre séjour se termine par la vallée des merveilles où un jeune guide passionné nous fait découvrir les gravures rupestres (il y en a environ 45000).

Après ces 9 jours de randonnée qui se sont bien passés, il est temps de revenir à Albi mais aussi de dire un grand merci à Magui qui nous a concocté ce séjour sans avoir pu y participer mais bien présente dans nos pensées.

Béatrice

Raquettes Val d'Aran mars 2016

Le lundi, 04 avril 2016. dans Journal

En l'an 2016, mois de mars, parking de la Foirfouille, le temps est frais, nous nous retrouvons : nous sommes les six compagnons, prêts à commencer une nouvelle aventure. Guidés par notre grand sachem Henri, nous atteignons finalement Betren après quelques détours imprévus. Le temps étant "bâché" ce jour-là, notre guide préféré Stéphane, fier d’avoir arrêté de fumer, nous fait une petite initiation du côté de Badergue pour les débutantes en raquettes et rappels pour les autres (c’est quoi un DVA? comment ça marche la pelle démontable? et la sonde? …).

Premier contact avec la nature enneigée, premières gamelles dans les descentes, premiers bestiaux difficiles à identifier (un renard? un reloup? un yéti à poils courts?).

Premières leçons de nivologie: neige pulvérulente ou collante?

Bref, il neige : piquenique collé-serré dans une remise obscure, mais avec la première bonne bouteille du séjour. Au retour à l'hôtel, tout le monde est content de retrouver un foyer chaleureux, un repas copieux (très copieux !) avec un bon feu, sans oublier le petit digestif du soir offert par le responsable de l'hôtel

Mardi : objectif = étang de Baciver. Avec un soleil resplendissant, nous commençons une montée ardue, il faut faire la trace et ce n’est pas facile... Le lac est caché sous la couche de neige, mais le spectacle est merveilleux. En plus, des skieurs en face nous offrent du free style, avec quelques jolis sauts, filmés par un drone. Rappel à l'ordre de Stéphane : on doit continuer l'ascension ! Planqués contre une falaise, à l’abri du vent, plutôt glacial malgré notre ami le soleil, nous nous restaurons. Enfin, notre 1er sommet: hourra ! La descente est pittoresque, surtout pour les débutantes ! Mais nous restons tous de grands enfants et on profite de la poudreuse et de dérapages pas toujours contrôlés.

C’est mercredi ! Temps pourri : ça chagasse dur !!! Lever difficile, pas très motivés… Départ dans l'après-midi pour une courte balade : le lac de Bassa d'Oles. Stéphane (toujours aussi proche de la nature) nous fait des cours sur les traces animales : comment reconnaître l'empreinte du renard (qui n'a que deux pattes, comme chacun sait !), du lièvre, du sanglier et des cervidés. Ambiance surnaturelle de brouillard……

Avant dernier jour, le soleil joue à cache-cache… Notre clan des sept sur la piste raquette balin-balan pour découvrir la maison du dentiste, autrefois la première maison close des bergers... Ils étaient bien motivés pour venir jusque là ! Nous continuons notre route jusqu'à Montgarri, où nous sommes bien contents de trouver un abri chauffé pour manger. Retour tranquille et pépère….

Dernier jour…. Grand beau, soleil généreux et resplendissant ! Départ au bas des pistes de la station de Baqueira jusqu'au " pied de l'ours". Nouvelle piste, nouvelle trace… et superbe montée ! Les plus vaillants poursuivent la montée jusqu'au sommet pour profiter d'une vue exceptionnelle à 360° ! Dernières photos, dernières regards vers ces hautes montagnes… C’est l’heure de la redescente… Dans la poudreuse, au milieu des sapins… Sensation de plénitude, de grandeur et de beauté. Toutefois, pour certains d’entre nous, nous avons failli finir en short ou emporté par des fous de ski !!! Adrénaline garantie ! La station est en vue… Bataille de boules de neige, dernière énergie de nos muscles meurtris par la fatigue… Petite pause au bar pour une bière bien méritée… Tous dans le véhicule pour un retour à l’hôtel. Nous faisons nos adieux à Stéphane, nous chargeons notre minibus olympique et direction le fief d’Albi !!! Mais, revanche prévue pour remettre ça... l’année prochaine !!!!

Merci à Simone, Henri, Corinne, Françoise, Stéphanie et Muriel pour ces cinq jours d’émotions garantis ! Et n’oublions pas le plus fantastique des guides, Stéphane.

MURIEL et STÉPHANIE

CR rando Milhars par Dominique

Le lundi, 14 mars 2016. dans Journal

2 1 mars 2016, la vallée de Bonnan,

Le temps est au beau fixe, il faut y aller.

Nous nous retrouvons à Milhars à 9h00, un léger brouillard au départ qui va très vite s'estomper; la journée commence par une bonne montée, c'est la vallée de Bonnan mais par les crêtes, ça Magui ne nous l'avait pas dit! et en plus le chemin n'est pas fléché, mais fions nous à notre bon sens et à l'expérience de ceux qui ont l'habitude; arrivés au sommet on aperçoit Montrosier au loin, moi qui ai si peu d'occasions de faire le vide je me sens déjà vraiment très loin de mon quotidien à si peu de kilomètres de chez moi, je découvre des paysages que je n'ai jamais eu l'opportunité de ressentir, je fais abstraction de tout et j'oublie mes soucis.

Le terrain est un peu glissant, résultat de quelques semaines de mauvais temps, ce qui nous vaudra quelques chutes sans gravité et permettra enfin de laver ces pantalons de rando...

A 13h les estomacs commencent à crier famine et c'est en plein soleil que tout le monde ouvre son pique-nique et s'accorde une petite sieste bien méritée;

Après une petite heure, nous repartons gaiement et Magui nous propose deux variantes: rentrer directement par la vallée ou faire un boucle en partant de Roussayrolles, je choisis la deuxième option pour ne pas perdre la face, en tant que "dernière arrivée" il faut assurer... On dirait une journée de printemps, tout est serein mais tout à coup Louis part en courant, gastro? peur d'un quelconque animal sauvage, agoraphobie? mais non c'est un tombeau qu'il veut nous montrer, puis ensuite un four à pain.

Nous arrivons  sur un plateau, quelques maisons en ruine, des genets, toujours grand soleil..La descente s'amorce et voila enfin la vallée de Bonnan mais l'avons nous prise au début ou seulement dans sa dernière partie? La bonne surprise c'est que nous nous retrouvons face à la fameuse cascade de tuf qui est si rarement en eau; c'est vraiment très beau et nous sommes du bon coté de la vallée! maintenant tout est plat et facile, et nous ressentons cette satisfaction que procure la marche d'arriver au bout de son effort.

Et pour finir Milhars, petit village fortifié du 13 ieme siecle avec ses remparts et ses tourelles!

Merci à Magui d'avoir préparé cette journée après son retour de vacances, c'est chaleureux tout ça, ça fait du bien..

et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Dominique.

CR rando Saint-Izaire par René

Le lundi, 14 mars 2016. dans Journal

Encore une jolie rando le dimanche 13 mars. Partis d'Albi à 8h30, nous avons pris la route de l'Aveyron, objectif Saint-Izaire. Il était bien entendu qu'avant de commencer à marcher, nous consacrerions une bonne heure à visiter le château qui là se dresse, sous la direction du Maire de l'endroit que Magui avait préalablement contacté à cette fin. Fort agréable et instructive visite de ce château du 14ème siècle, ancienne résidence des évêques de Vabres, dont chaque pièce abrite aujourd'hui une foule de petits trésors et documents faisant de l'ensemble un musée qui aurait été digne qu'on y consacre une journée entière. Mais pas question pour nous, car 18 kms de marche nous attendaient.

Nous éloignant de la vallée du Tarn, nous avons donc arpenté celle du Dourdou, vaguement conscients qu'un nouveau printemps montrait le bout de son nez après une longue période de pluie dont la persistance nous avait fait oublier jusqu'à l'exceptionnelle clémence de cet hiver introuvable. Les arbres ne verdissaient pas encore, mais les champs, les prés, les coucous et les primevères ont suffi à nous faire paraître léger un parcours seulement compliqué de temps à autre par un peu de boue déjà en voie de disparition. Derrière une haie d'arbres fort efficace pour nous protéger du vent encore un peu frais en ce début du mois de mars, les vingt quatre participants que nous étions avons pris tout le temps de savourer un pique-nique d'ailleurs suffisamment arrosé pour insuffler l'énergie nécessaire à la suite.

Les voitures nous ont ramenés à Albi par la vallée du Tarn, après ces dix-huit kilomètres et ces quelque trois cent cinquante mètres de dénivelé, le tout concocté de main de maître par notre amie Magui.